Service public : 4 décembre 2014, l’élection syndicale ! Pourquoi voter FO ? Que revendique FO ?
Tout d’abord FO est viscéralement attachée à l’indépendance syndicale. Pas de mélange des genres, pas d’appel à voter pour tel parti ou tel candidat aux élections politiques.
De fait, chacun a sa place à Force Ouvrière, la seule condition étant de laisser ses convictions notamment politiques et religieuses à l’extérieur de l’organisation. L’intérêt commun des représentants et militants FO réside dans la défense des intérêts particuliers et collectifs des salariés.
Coté Fonction publique, Force Ouvrière s’est toujours engagée dans la défense du Service public. Facteur de cohésion sociale, teneur des valeurs républicaine de liberté, égalité, fraternité et laïcité, le Service public et la Fonction publique sont des éléments incontournables de notre République et symbolisent un choix de société que défend FO, une société basée sur la solidarité par le financement du Service public avec l’impôt.
CONDITIONS DE TRAVAIL
FO n’a pas signé fin 2013, l’accord sur les Risques psycho-sociaux (RPS).
Cet accord proposé par le gouvernement traite des conséquences des réorganisations, mutualisations de services, imposées par la RGPP et la MAP mais absolument pas de leurs causes. Signer cet accord, alors que le Gouvernement entérine dans le même temps la destruction de plus de 13 000 postes dans la Fonction publique de l’Etat en 2014 au prétexte de redéploiement, et la suppression nette de plus de 3 000 postes, est inacceptable. Pour FO, signer l’accord RPS signifiait entériner et accompagner cette politique de destruction.
LES CARRIÈRES
C’est le grand chantier des 5 prochaines années (voire plus). Après la remise du rapport de Bernard Pêcheur commandée par la Ministre de la Fonction publique, le chantier a démarré début 2014.
L’avenir de la Fonction publique est en jeu. Diplômes, concours, catégorie, grille indiciaire sont sur la sellette. Certains rêvent d’une fonction publique de métiers, d’autres (parfois les mêmes) d’une fusion entre l’Etat et la Territoriale, voire même avec l’Hospitalière.
FO est très claire sur ce sujet. Nous sommes attachés à la Fonction publique de carrière reposant sur des catégories, des corps, des grades et opposés à une fonction publique d’emplois. Nous sommes également attachés à une vraie égalité d’accès à l’emploi public comme le rappelle par ailleurs notre Constitution. L’égalité d’accès, celle qui évite les préjugés, les favoritismes, le CV anonyme, etc. reste fondamentalement le concours. Chacun est ainsi évalué sur ses seules capacités et non sur d’autres critères bien plus subjectifs.
Concernant les diplômes, directement liés aux catégories (C, B et A), FO revendique haut et fort leur maintien. En revanche, nous rappelons aussi qu’ils doivent évoluer pour s’adapter tant aux exigences européennes (Licence, Master, Doctorat) qu’à la réalité des missions de la Fonction publique, et aux candidats surdiplômés.
Au-delà de cette règle générale défendue par FO, nous sommes également persuadés de la nécessité de maintenir, pour la catégorie C, un accès à l’emploi public sans conditions de diplôme pour faire jouer à la Fonction publique son rôle d’ascenseur social.
Les catégories, et la grille indiciaire qui les accompagne, sont également incontournables. La juste reconnaissance d’un diplôme et de la réussite au concours doivent faire qu’à diplôme égal, il doit y avoir un traitement égal. Qui peut accepter que la grille des corps infirmiers soient inférieurs au A type (enseignants, administratifs, techniques) ?